Les accidents nucléaires représentent un niveau de dévastation potentiellement nocif, sinon mortel, aussi bien pour l’environnement que la santé du grand public, aussi est-il nécessaire de connaître les risques encourus et les mesures préventives pour limiter les dégâts. Un élément déterminant pour éviter les dangers inutiles est de s’équiper convenablement, aussi l’usage d’un compteur geiger ne peut qu’être une source d’aide non négligeable dans ce genre de catastrophes écologiques.

Infection des denrées alimentaires

laitvache

La contamination se répand rapidement après un accident nucléaire et les dépôts radioactifs peuvent même infecter tout ce qu’il l’entoure. Il est ainsi déterminant de savoir que le niveau de contamination est différent pour chaque élément.

Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, les premiers aliments les plus facilement corrompus sont les légumes-feuilles, on parle ici des salades, des laitues, des épinards et même les poireaux. Leur consommation est donc à éviter en priorité dans ce cas d’incidents.
Suivant ces légumes, le lait se retrouve rapidement contaminé par le biais des vaches, chèvres et autres animaux producteurs de lait qui digèrent de l’herbe infectée, cette ingestion aura également l’effet de contaminer l’animal et donc la source de viande.

Infection des sols et des eaux

Le sol se retrouve notamment avec une infection chronique qui peut durer jusqu’à plusieurs dizaines d’années. Pour le milieu marin, les risques sont moins élevés par rapport aux sols qui retiennent une plus grande quantité de radioactivité que dans les hautes mers, ces dernières pouvant disperser plus facilement les polluants infectieux.

Cependant, les risques existent encore à cause des ruissellements du sol qui finissent par souiller les différents cours d’eau (lacs, rivières) avant de se déverser sur les côtes marines, des zones favorables en pêches et aquaculture qui deviennent alors victimes des polluants radioactifs.

Risques pour la santé de l’Homme

La santé du public est également à risque avec des denrées radioactives qui une fois digérées par l’organisme, répandent leurs éléments radioactifs qui s’infiltrent alors rapidement dans le sang et contaminent progressivement tous les organes.

Mesures à prendre

La « Criirad » ou Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité, dans ce genre de situation, dénombre tout d’abord les zones représentants le plus de risques avant de lancer les procédures pour contenir cette contamination. Les aliments infectés sont rapidement retirés du marché par exemple et le bétail est nourri avec du fourrage non nocif pour endiguer le phénomène.